Année nouvelle et déjà le printemps

 


 
Pour l'année nouvelle je n'avais pas pris le temps d'inscrire sur ce blog un poème de circonstance. Le contexte n'était pas si favorable pour fêter un quelconque évènement.
Et, déjà le printemps se profile avec la poésie pour le célébrer, alors pour s'allier au temps qui passe j'inscris deux nouveaux poèmes sur la page poésie.
La poésie est intemporelle.

S'il n'est pas très original de parler de pluie en cette période, l'écrire en poésie la rend plus supportable. Le premier poème : "la pluie" était initialement un poème de campagne que j'ai adapté à la région parisienne. Le second : "une trêve", écrit au temps maussade du jour de l'an, reste d'actualité, la méteo n'ayant pas beaucoup changé!

Comme quoi l'écriture s'adapte à toutes les situations....

 

La pluie


Le matin gris
Se détache
Aux reflets de la fenêtre

Je contemple la Marne
Irisée par les éclats de lune
Les cygnes ont déserté 
le rivage
Et la pluie ruisselle
Sur le vert feuillage

L’eau recouvre l’eau
Infiniment

Le saule pleureur
Courbe ses rameaux
Blessures du temps
Ombrages mêlés

Une averse
qui n’en finit pas
Assombrit le paysage

Entre rafales et accalmie
La nature se rebelle

Les nénuphars du hasard
Les copeaux coupés de l’ancrage
 
Une trêve

La pluie tombe
sans discontinuer
Pour fêter
le premier jour de l’année

Sous le vent
les arbres ploient
Une tempête s’abat
sur les toits

La marée monte
Sur la ville en sommeil
Comme sourde colère
de la terre

Ce jour annonce-t-il
la fin de nos rêves
ou l’espérance
d’une trêve ?
 

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